Randonner avec un GPS ou une carte IGN ?

Le débat GPS vs papier n'aura peut-être plus lieu d'être.
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bonjour

si j'avais voulu donner des noms et modèles je l'aurai fait, chacun choisit son matériel à sa convenance et je ne donne pas non plus la marque des chaussures que j'utilise, une paire/an vu le nombre de kms effectués tous les ans (2/3000), quelque soit la marque les semelles sont lisses et la chausse déformée.

Le poids est fonction du châssis métal de protection de l'appareil et par exemple de la batterie utilisée (4380mAh)

l'EGNOS, WAAS et tous les systèmes donnent des données corrigées de position (et éventuellement d'altitude) à un point donné mais vu la précision de position des GPS (pour la plupart) c'est soit le haut de la falaise soit le bas pour la position et avec un écart d'altitude complètement aberrant, avec la correction altimétrique c'est beaucoup mieux et pas mal de smartphones possèdent des baromètres/altimètres et tout le zinzin qui va avec donc rien à voir avec ces systèmes de correction de position pour l'altitude, les smartphones concernés utilisent les satellites EGNOS en Europe, le WAAS et autres Z... dans les autres contrées.

Pour les régions que je fréquente régulièrement je n'utilise plus les cartes IGN papier car la pile commence à être surprenante et avec les mises à jour ça devient gargantuesque et le porte monnaie ne suit pas, je préfère me payer des bouquins.

A savoir que pour les formations accompagnateurs DE moyenne montagne la carte papier fait partie du cursus orientation/cartographie avec la boussole bien entendu même si l'utilisation des systèmes GPS et autres numériques est aussi bien présente.

Mon 65s n'a pas Egnos ni Waas ce doit être pareil sur le 66sr je suppose. Mon smartphone multi-bandes a Egnos. Xiaomi M9 pro.

Bonjour

randogalere a écrit:

Pour les régions que je fréquente régulièrement je n'utilise plus les cartes IGN papier car la pile commence à être surprenante et avec les mises à jour ça devient gargantuesque et le porte monnaie ne suit pas, je préfère me payer des bouquins.

Plus simple qu'emporter une carte et en racheter de nouvelles, tu peux faire une impression papier du secteur où tu randonnes avec ce site : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] C'est ce que je fais depuis longtemps (si j'ai besoin d'emporter une carte) en complément du GPS que j'ai toujours avec moi.
Cordialement

bonjour
oui c'est un moyen quand l'utilisation de zones est limitée mais il me faudrait 7/800 pages/an pour les tests circuits, la cartographie archéologique, etc... de plus j'utilise des licences IGN qui me permettent une utilisation complète des fonds cartographiques.

au niveau papier et encre ça devient critique même en double face, j'ai donc les cartes IGN dans le smartphone en cas de besoin spécifique, mais toutes les idées sont les bienvenues.

On peut aussi faire comme décrit par Xtian74 avec Geoportail.

Je suis perplexe devant les affirmations répétées de la médiocrité de la précision de mesure de l'altitude d'un GPS. Peut être vrai à l'origine mais depuis 10 ans j'ai abandonné l'altimètre barométrique au profit de celui du GPS (Actuellement Etrex 30 x).
ATTENTION à l'usage j'utilise l'altitude indiquée sur la page satellite au lieu de celle fournie par Garmin à la suite d'un calcul abscons et non documenté. Seule précaution, vérifier d'avoir au moins une dizaine de satellites ...
En plus j'habite près d'une falaise alors j'ai eu le temps de fouiller l'affaire ...

bonjour
à la limite ce n'est pas l'altitude fournie dans les trames GPS qui est en cause c'est la variation de la position GPS qui provoque ces altitudes erronées, il suffit de se mettre au bord de la falaise et d'attendre, la chute est parfois rapide
et en grimpette il est hors de question d'utiliser l'altitude GPS, le passage "rando" face nord du pic Saint-Loup par exemple, y a pas de quoi être perplexe c'est un coup en haut, un coup en bas mais jamais il ne pourra donner la bonne altitude, je sais c'est un cas extreme mais qui sert d'illustration, c'est un peu le même problème avec les données DEM

et pour être d'accord il vaut mieux utiliser l'altitude des cartes IGN, n'est-il point?

Non, je reste sur mes dires, Pic St Loup, La montagne de l’Hortus, ou même la Dibona, altitude GPS impeccable et pas seulement au sommet mais durant le parcours.
Mais là aussi attention, le signal GPS altimétrique est très bruité, donc oui, si on prend l'altitude à la volé, c'est pas bon. L'altitude donnée sur la page es satellite est très moyennée, ce qui expliquerait sa qualité.
Oui, au retour de la rando, il faut recaler les altitudes avec le Modèle Numérique de Terrain (MNT) proposé par exemple sur Cartoexploreur. Mais c'est pas encore sûr car sur une pente raide, l'incertitude de la précision XY du gps peut provoquer de grosses variations sur l'altitude sur la carte IGN.

Bonjour

L’altitude indiquée lors d’une ascension par le GPS reste à mon avis et par expérience une indication de position fiable, même sans la combinaison des nouveaux systèmes (Glonass et Galileo).
Dans la courbe affichée dans CartoExploreur avant recalage la proportion entre hauteur et longueur n’est pas du tout respectée, ce qui accentue l’impression d’erreur inévitable de position (qui dépend aussi de l’intervalle choisi pour l’enregistrement des points) mais je n’ai pas le souvenir d’avoir été gêné par ces variations sur le terrain. Ce qui est quand même l’essentiel.

bonjour
j'ai parlé de la face nord (verticale) du pic Saint-Loup pas de la sud, alors...

Ça peut effectivement présenter un inconvénient dans ce cas et en haute-montagne.

c'est vrai pour le passage du pic nommé en face nord sans équipement c'est 350m à la base et 658m au sommet soit environ 58% de pente et pour ceux qui ne connaissent pas c'est dans l'arrière pays montpelliérain.

hors sujet des randos mais à propos de l'altitude le GpsMap60Csx a été pendant longtemps (et encore) un outil des parachutistes et parapentistes (et autres objets volants actuellement) bien entendu en utilisant l'altitude barométrique exclusivement, sinon un parapentiste en train de courir dans les prés ça le fait pas...

Mon premier GPS est un C60Cx, sans baromètre donc, et il y a plus de trente ans, j’utilisai un altimètre baromètre mécanique en haute-montagne. J’aurais sans hésitation acheté un C60Csx si j’avais continué dans les années 2000.

Certains messages m'étonnent. Un GPS (ou smartphone) avec son écran minuscule ne pourra jamais remplacer une carte papier. Mais peut-être que je me trompe : si je dois préparer un itinéraire qui contourne une montagne, soit par l'Est soit par l'Ouest et choisir celui qui me convient le mieux, ça se fait normalement avec une carte papier, mais avec un GPS ?

Oui, je comprends parfaitement votre étonnement :
Ce qui est sous entendu dans ces échanges c'est que la préparation de la rando se fait, non pas sur le minuscule écran du gps ou du smartphone mais sur un PC au pire de 14" pour un portable et pour ma part depuis 2 ans sur un écran 4K de 55" branché sur le PC portable. C'est encore bien plus confortable que la carte papier !

Oui, ça d'accord, mais ça empêche l'improvisation, voulue ou subie
Et des fois on ne peut pas savoir à l'avance où on va aller. Bref, comme l'ont dit d'autres intervenants, carte et GPS sont 2 outils différents, ce qui m'étonne c'est de les opposer.

L'opposition vient naturellement :

Lors de la balade à pied en groupe dès qu'il y a une incertitude de direction, les uns sortent les cartes papiers et les autres scrutent leur GPS. Par expérience, le gros de la troupe après 2-3 arrêts de ce type suit le porteur le plus expérimenté doté d'un GPS, la rapidité et fiabilité du suivi sont vite intégrés.
Avec le VTT c'est encore plus flagrant, les intersections se succèdent sans arrêt, là la carte est vite abandonnée, c'est bien trop long et fastidieux.
Quant à l'improvisation, si si elle est toujours là, même en GPS on se perd et souvent ! Et là, on est bien content de voir sur le minuscule écran que le chemin perdu n'est qu'à 100m et qu'il faut traverser la garrigue épineuse pour le rejoindre en suivant rigoureusement la direction indiquée !
Au pire du pire il suffit de suivre à l'envers la trace effectuée ou plus simplement de demander au GPS la direction pour rejoindre le point de départ à vol d'oiseaux.

Je parle d'improviser un itinéraire pour la journée, tu me réponds improviser pour chercher un chemin à 100 m...
On pourrait ainsi lister les avantages d'un pull de laine par rapport à une paire de chaussure... Ou d'une paire de grosses chaussures par rapport à des chaussures légères, etc... ;-)
Si tu prends 2 outils différents comme ici, tu auras forcément une liste d'avantages pour l'un et une liste d'avantages pour l'autre

Oui et non, la discussion dans un forum ne peut pas être touffue comme une conversation orale.
Pour l'improvisation oui, j'ai répondu sur un itinéraire construit mais ma réponse convient très bien à une balade sans préparation, j'en fait souvent. Le GPS te permet très simplement de revenir sur tes pas ou de retrouver le sentier perdu ...

Oui il s'agit d'outils différents mais leur finalité est la même. Une balade peut se faire sans instrument mais simplement avec la direction du soleil. Après avec une boussole puis avec une carte puis avec un GPS. Après ce sont des discussions certes passionnantes mais intellectuelles sans grand intérêt quand on est sur le terrain.

Un peu comme si on compare Excel avec une calculette, une règle à calculs, le boulier ou le calcul à la main.

Bonsoir,

Et on fait comment quand le GPS devient inutilisable (casse écran, ou autre malheur...). Pour moi, c'est un peu stupide d'opposer le GPS à l'ensemble carte + boussole, par sécurité il faut les deux. Et même une paire de jumelles légères ne serait pas superflue...

Jean-Yvon

Bonjour,

Et on fait comment quand le GPS devient inutilisable (casse écran, ou autre malheur...)

C'est parce que ce genre de malheur nous est arrivé en terrain inconnu à mon défunt mari et moi que j'ai répondu "Les deux !" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].

Bonjour

J'ai commencé la randonnée il y a quarante ans avec des petits guides détaillés que j'ai vite abandonné pour la carte IGN et la boussole, avec préparation au curvimètre pour la longueur.
J'ai depuis toujours une carte 25 000ème dans le sac (j'ai dû racheter certaines deux ou trois fois).
Voici comment je prépare mes parcours :
Sur écran 28 pouces je commence avec Geoportail en mode classique 25 000e alterné avec la vue aérienne pour repérer les points importants. Je crée ensuite sur CartoExploreur le circuit (essentiellement non-balisé), puis je l'importe dans le GPS.
Comme je l'écris par ailleurs, ma motivation est devenue surtout photographique, et comme pour cette raison je randonne le plus souvent seul, je limite les parcours à moins de 15 km et évite les terrains très accidentés. Je suppose Monique que c'est sur ce type de terrain que votre GPS vous a lâché.
Il ne faut pas oublier non plus que selon où on se trouve (combe encaissée par exemple) le signal GPS peut très bien ne pas passer.

Une anecdote heureusement sans conséquence au début de mon utilisation d'un GPS :
Convaincu, ou plutôt stupéfait alors par l'intérêt cet outil, je gare ma voiture dans la banlieue de Milan en notant sur le GPS le wpt. Et c'est parti en vélo avec ma femme pour faire la visite du centre de cette très belle ville puis retour, parfait !
Mais je me suis demandé ce qui serait arrivée si par malheur mon GPS avait disparu ou était tombé en panne pour retrouver ma voiture dans cette agglomération de plus de 3 millions de personnes
Depuis, cette prise de conscience, je note l'adresse postale sur un bout de papier et les coordonnées GPS, rapide, simple léger !

P.S.: J'ai modifié cette réponse car j'ai blessé Monique par inadvertance ne connaissant pas les vies personnelles des intervenants

hmgps a écrit:Ta réponse Monique (Et on fait comment quand le GPS devient inutilisable (casse écran, ou autre malheur...) me fait marrer

Tant mieux pour toi si le malheur des autres te fait rire, ce n'est pas mon cas.